« ... De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l'épée contre une autre, et l'on n'apprendra plus la guerre » (Es. 2:4). Ce passage décrit le royaume du Seigneur à venir, mais nous devrions déjà en vivre la réalité aujourd'hui à Sion. La justice et la paix ne peuvent être dissociées. Sans justice, il n'y a pas de paix. Comment pourrait-il y avoir la paix là où chacun peut agir comme il l'entend ? Puis-je m'introduire chez vous pour m'approprier ce que je veux, et prétendre que cela m'appartient ? Aurons-nous la paix l'un avec l’autre si j'agis ainsi ? Louons le Seigneur de ce qu'il est dit du royaume de mille ans : « l'on n'apprendra plus la guerre » !
Frères et sœurs, si nous disons que nous sommes aujourd'hui Sion, la montagne de l’Eternel, la ville du grand Roi, alors il faut aussi qu'il puisse réellement régner parmi nous. En effet, son trône est à Sion ! C'est là qu'il exerce l'autorité, avec son sceptre (Ps. 110). Notre Souverain Sacrificateur est établi selon l'ordre de Melchisédek : cela signifie qu'il est un Roi de justice et de paix. Nous ne nous appelons pas « l’Eglise locale », mais Sion, Jérusalem, la ville de la paix ! Aujourd'hui, dans la nouvelle alliance, ce n'est plus une ville terrestre, il s'agit de la Jérusalem céleste ; elle n'est pas ancienne, mais nouvelle : la Nouvelle Jérusalem. C'est la ville du Dieu vivant, et pas l’Eglise des anciens. Elle ne nous appartient pas. Ce qui est déterminant, c’est de savoir qui est assis sur le trône ! Puisse le Seigneur nous ouvrir les yeux, afin que nous conservions cette vision dans notre cœur.