Vendredi 22 novembre

Lecture: Esaïe 33; Hébreux 3

Nous avons besoin de sa sagesse et de sa finesse dans le combat. Le Seigneur a combattu, toutefois, il ne s'est disputé avec personne. Il était plein de sagesse, si fin. Nous devons apprendre de la manière dont il s'est comporté avec les opposants, de la manière dont il a combattu. Qui peut combattre sans se disputer? Seul le Seigneur sait faire cela. Apprenons à ne pas utiliser notre propre sagesse, mais à combattre avec la sagesse du Seigneur. « Ma bonté et mon lieu fort, ma haute retraite et celui qui me délivre, mon bouclier et celui en qui je me réfugie; il assujettit mon peuple sous moi » (v. 2, Darby): il est bon de dire cela! En disant « ma bonté », on doit réellement entendre par là que Dieu est notre bonté! David avait expérimenté ce verset; toutes les nations lui étaient soumises. Nous devons nous y attendre. En fait, du côté du Seigneur, c'est déjà accompli; il attend encore que nous soyons prêts à l'expérimenter.

Voyons combien David était humble, malgré ses nombreuses expériences. Il était roi d'Israël, pourtant il dit: « Eternel, qu'est-ce que l'homme, pour que tu le connaisses? Le fils de l'homme, pour que tu prennes garde à lui? L'homme est semblable à un souffle, ses jours sont comme l'ombre qui passe » (v. 3-4). Nous ne sommes que de la poussière. Comment pouvons-nous devenir orgueilleux? Nous n'en avons pas le droit! Le psalmiste a toujours à nouveau prié de cette manière. Il avait ce profond sentiment dans son cœur. Combien de temps peut-on vivre sans respirer? Si quelqu’un ne respire plus, sa vie s'arrête en deux ou trois minutes: nous sommes si fragiles. Comment un tel homme peut-il se permettre d'être orgueilleux? Les jeunes gens n'y pensent pas, mais les frères et sœurs plus âgés se rendent compte combien le temps passe vite. Il est bon d'avoir une telle conscience que nous ne sommes rien.

« Eternel, abaisse tes cieux, et descends! Touche les montagnes, et qu'elles soient fumantes! Fais briller les éclairs, et disperse mes ennemis! Lance tes flèches, et mets-les en déroute! Etends tes mains d'en haut; délivre-moi et sauve-moi des grandes eaux, de la main des fils de l'étranger, dont la bouche profère la fausseté, et dont la droite est une droite mensongère » (v. 5-8).