Samedi 02 avril

Lecture: Proverbe 14; Matthieu 26

« Nous ne servirons pas tes dieux, et nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée »
(Daniel 3 : 18)

La grandeur et la décadence d’Israël ont été les fruits respectifs d’une véritable adoration de Dieu et de l’idolâtrie. L’époque du roi Ezéchias puis celle de Zorobabel ont été marquées par un réveil spirituel qui a amené Israël à adorer l’Eternel. En revanche, quand ils ont cessé d’adorer Dieu, les Israélites ont été sévèrement punis en étant emmenés en captivité. Car lorsque Dieu ne reçoit pas sa portion, son peuple perd la sienne ; or, la plus grande punition consiste à ne plus avoir le droit de servir Dieu.

« Notre Dieu est un feu dévorant. » Tout ce qui peut être brûlé en nous le sera. Je suis toujours ému quand je vois des chrétiens de l’Inde tomber sur leur face et adorer. La présence de Dieu inspire respect et adoration en nous tous. Quand de tels sentiments ont cours et que nos cœurs sont en ordre par rapport à Dieu, nous, ses enfants, ne pouvons être consumés. Telle a été l’expérience des trois amis de Daniel : ils savaient qu’en fin de compte adorer Dieu aboutit à la vie ! « Voici notre Dieu que nous servons peut nous délivrer », se sont-ils exclamés. Qu’était-ce que la misérable fournaise de Nebucadnetsar pour des hommes qui avaient choisi d’obéir à Dieu bien avant que n’intervienne le feu éternel ? Ils n’avaient plus rien qui puisse être consumé.