Vendredi 06 mai

Lecture: Cantique des cantiques 5; Luc 16

« La trace de l’aigle dans les cieux »
(Proverbes 30 : 19)

Considérez les oiseaux. Au cas où vous pourriez leur demander si les lois de la gravitation ne les effraient pas, que vous répondraient-ils ? Ils vous diraient qu’ils n’ont jamais entendu parler de Newton, qu’ils ignorent tout de ses lois, qu’ils volent parce que voler correspond à la loi de leur vie. Non seulement il y a en eux une vie qui les rend aptes à voler, mais cette vie a une loi qui rend ces créatures vivantes capables de vaincre spontanément les lois de la gravitation universelle. Et pourtant, la gravitation est un phénomène qui demeure bien réel. Si un matin vous vous levez de bonne heure par un froid intense, qu’une épaisse couche de neige recouvre le sol et qu’un moineau mort gît dans la cour, vous vous souviendrez alors de l’existence bien réelle de cette loi. Mais quand les oiseaux vivent, ils en sont affranchis, sans même en être conscients. Oui, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort !