« Si l’Eternel n’était pas mon secours, mon âme serait bien vite dans la demeure du silence. Quand les pensées s’agitent en foule au-dedans de moi, tes consolations réjouissent mon âme. »
(Psaume 94 :17-18)
L’Eternel est le « Dieu des vengeances » (Ps. 94 :1). Même si nous avons l’impression d’être lésés, nous ne devons pas chercher à nous justifier, mais plutôt être prêts à souffrir une quelconque injustice (1 Cor. 6 :7). La vengeance appartient à l’Eternel, pas à nous ! Laissons le Dieu des vengeances combattre pour nous ! C’est lui le « juge de la terre » (Ps. 94 :2). Ne prenons pas sa place !
Parfois, nous sommes comme le psalmiste, préoccupés par le constat que les méchants prospèrent et que les justes sont opprimés et nous soupirons : « Jusqu’à quand les méchants, ô Eternel » (v. 3). Mais l’Eternel connaît les pensées vaines des hommes (v. 11) et « il ne délaisse pas son peuple, il n’abandonne pas son héritage » (v. 14).
Gardons toujours en vue le fait que le Seigneur règne, qu’il est le Dieu des vengeances et réfugions-nous en lui : « Mais l’Eternel est ma retraite, mon Dieu est le rocher de mon refuge » (v. 22). Même si les méchants forment des desseins iniques, le Seigneur finira par les réduire au silence (v. 23) et à manifester son royaume sur terre. C’est notre glorieuse destinée !