La bien-aimée a décrit son bien-aimé aux filles de Jérusalem et elles lui demandent : « Où est allé ton bien-aimé, O la plus belle des femmes ? » (v. 1). Elle répond qu’il est descendu à son jardin. C’est souvent quand on se met à parler du Seigneur qu’on redécouvre tous ses riches aspects et qu’on sait où le trouver – dans son jardin, au parterre d’aromates (v. 2).
La bien-aimée déclare : « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi » (v. 3). Auparavant, elle disait, en étant centrée sur elle-même : « Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui » (2 :16). Plus nous croissons dans la vie, plus nous devenons conscients que nous lui appartenons et sommes prêts à le suivre partout où il va.
Le Seigneur peut alors dire au sujet de l’Eglise : « Tu es belle … agréable comme Jérusalem, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières » (v. 10). D’une part, l’Eglise devient de plus en plus agréable au Seigneur et d’autre part, elle devient menaçante face à l’ennemi. Ceci correspond à l’Epouse présentée à son Epouse dans Ephésiens 5 et au guerrier qui tient ferme contre l’ennemi dans Ephésiens 6.
L’Eglise a alors la fonction de refléter comme la lune la lumière du soleil. (6 :10). Lorsque chacun tourne son cœur vers le Seigneur, le contemple et le reflète, l’Eglise est transformée de gloire en gloire en son image (2 Cor. 3 :18).