Dans le cantique du bien-aimé sur sa vigne, Esaïe exprime la bonté et les soins de l’Eternel pour sa vigne. Toutes les conditions étaient réunies pour que Dieu puisse espérer en récolter de bons raisins : il avait choisi pour elle un emplacement fertile (le pays donné à Israël), il avait veillé à sa protection et à la préparation du sol. Il y avait construit une tour pour veiller sur elle, et creusé un pressoir. Mais sa vigne avait produit de mauvais raisins. Il déclare alors : « Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n’aie pas fait pour elle ? » (v. 4).
Il ne lui restait plus qu’à abattre la clôture pour qu’elle soit foulée aux pieds et l’abandonner à la destruction (v. 5-6).
Six « malheurs » sont alors prononcés :
La colère de l’Eternel est justifiée et la fin du chapitre montre la manifestation de cette colère par l’activité rugissante de l’Assyrien destructeur !