Les rachetés, justes et fidèles, chanteront un cantique à Dieu pour sa ville imprenable, Jérusalem (v. 1-2). Quel contraste avec la ville de Babylone qui sera réduite en ruines (24 :10) ! Une ferme confiance dans le Seigneur procure une paix inébranlable : « Confiez-vous en l’Eternel à perpétuité, car l’Eternel, l’Eternel est le rocher des siècles » (v. 4).
Ceux qui s’élèvent et s’enorgueillissent seront abaissés jusqu’à terre et toucheront la poussière (v. 5 ). Nous devons bien plutôt nous humilier sous la main puissante de Dieu afin d’être élevés au temps convenable (1 Pie. 5 :5-6 ) et nous attendre à son opération plutôt qu’à des manœuvres humaines: « Aussi, nous t’attendons, ô Eternel ! sur la voie de tes jugements » (v. 8).
Nous devons toujours être prêts à accepter les jugements du Seigneur, car ils nous apprennent la justice et le respect de sa majesté (v. 9-10). Ils nous conduisent dans l’expérience de la paix et de la confiance en son opération. « Eternel, tu nous donnes la paix ; car tout ce que nous faisons, c’est toi qui l’accomplis pour nous » (v. 12). Comme le peuple d’Israël, dont l’histoire n’est qu’une longue série d’occupations par diverses dominations étrangères, nous pouvons déclarer : « Eternel, notre Dieu, d’autres maîtres que toi ont dominé sur nous ; mais c’est grâce à toi seul que nous invoquons ton nom » (v. 13).
Le chapitre se termine par le jugement des habitants de la terre. Mais, par des paroles pleines d’affection, l’Eternel invite son peuple à se mettre à l’abri : « Va, mon peuple, entre dans ta chambre … jusqu’à ce que la colère soit passée » (v. 20-21).