Mercredi 15 janvier

Lecture: Esaïe 49 ; Matthieu 6

« Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite…
Quand elle l’oublierait, moi je ne t’oublierai point.
Voici, je t’ai gravée sur mes mains»
(Esaïe 49 :15-16)

Jésus-Christ était le véritable Serviteur, formé dès sa naissance pour être le Serviteur de l’Eternel afin de ramener à lui Israël encore dispersé (v. 5). Il a été rejeté par son peuple, de telle sorte que son ministère avait apparemment été en vain. Mais l’Eternel était pleinement satisfait par son accomplissement et lui réserve la récompense du royaume à venir (v. 4) : Même s’il a été rejeté par beaucoup, il est honoré aux yeux de l’Eternel (v 5). Il ramènera « les restes d’Israël » et il est établi pour être la lumière des nations jusqu’aux extrémités de la terre (v. 6). C’est pourquoi un appel pressant est adressé aux peuples lointains pour qu’ils reçoivent l’Evangile (v. 1).

L’homme et les nations d’Israël ont méprisé le Seigneur Jésus-Christ lors de sa première venue sur terre, mais des rois et des princes devront se prosterner devant lui lorsqu’il entrera dans son règne. Au jour du salut, le Père l’a secouru en le ressuscitant et il l’a établi pour relever son pays (v. 8-13).

Son peuple pensait qu’il était oublié de Dieu, mais une mère n’oublierait pas son enfant et même si elle l’oubliait, Dieu n’oublierait pas son peuple. Il l’a gravé sur ses mains (v. 14-17). Le grand rassemblement de Sion est annoncé (v. 18-22). « Des rois seront tes nourriciers » (v. 23), c’est-à-dire que les ressources du monde seront alors au service d’Israël. Leurs ennemis devront capituler et tous sauront que l’Eternel est le Sauveur et le Rédempteur de son peuple. Nous pouvons avoir une telle assurance que Dieu ne nous oubliera pas et qu’il est notre grand Sauveur.