L’étranger et l’eunuque étaient exclus de l’assemblée d’Israël par la loi, mais s’ils observaient le sabbat, choisissant ce qui est agréable au Seigneur et persévérant dans son alliance, Dieu leur promettait un nom éternel (v. 1-5). Dans notre condition déchue, nous étions tous étrangers à la vie de Dieu et incapables de porter du bon fruit. Mais en venant à Jésus-Christ, le véritable sabbat (Col. 2 :16-17), le véritable repos (Mat. 11 :28-30), nous recevons une place dans sa maison.
A ceux qui s’attacheront au Seigneur pour le servir et l’aimer, pour être ses serviteurs, il promet de les amener sur sa montagne sainte et de les réjouir dans sa maison de prière (56 : 7). C’est là qu’il acceptera leurs holocaustes (leur consécration). Il rassemblera dans sa maison de prière non seulement les exilés d’Israël, mais également d’autres peuples (v. 8). Dans le royaume millénaire, le temple de Jérusalem sera le centre du service rendu au Seigneur.
Dans les versets précédents, Dieu montre qu’il est prêt à bénir ceux qui lui obéissent, mais il s’adresse maintenant aux conducteurs de son peuple. Ils auraient dû enseigner la justice et montrer le chemin de l’obéissance. Il les compare à des chiens incapables d’aboyer en face des dangers, à des sentinelles aveugles. Ils s’enivrent sans comprendre ce qu’annoncent les circonstances qu’ils traversent. Que le Seigneur suscite des sentinelles fidèles qui exhortent les croyants à veiller et prier, car les jours sont mauvais.