Le prophète prie instamment pour la délivrance de Jérusalem. D’après la fin du chapitre précédent, il s’agit en fait du Seigneur qui intercède pour le salut de Jérusalem. Nous nous unissons à son intercession dans la prière afin que la gloire de Dieu remplisse Jérusalem. Nous pouvons avoir un avant-goût de cette gloire aujourd’hui, car l’Eglise doit exprimer aujourd’hui la réalité de la Jérusalem céleste (Héb. 12 :22). L’Eglise est appelée à être aujourd’hui un chandelier d’or qui brille au milieu des ténèbres.
Pendant le royaume des mille ans, Jérusalem sera semblable à un flambeau qui s’allume, les nations verront son salut et tous les rois sa gloire (62 :2). Elle sera une couronne éclatante et un turban royal dans la main de l’Eternel (v. 3).
On ne nommera plus Jérusalem délaissée, mais « mon plaisir en elle » (v. 4). De même, si nous sommes fidèles pour ne pas nous taire jour et nuit, mais pour rappeler Jérusalem, c’est-à-dire l’Eglise, qui doit être la réalité de la Jérusalem céleste, alors il pourra la rétablir et la rendre glorieuse sur la terre (v. 7).
L’Eternel a juré par sa droite et par son bras puissant qu’il ne donnera plus son blé pour nourriture à ses ennemis (v. 8). Nous pouvons aussi avoir l’assurance que Dieu prendra une revanche sur la désolation de l’Eglise.
D’autre part, l’Eternel proclame qu’il aura le dernier mot et que notre Sauveur reviendra dans sa victoire (v. 11).