Mercredi 29 janvier

Lecture: Esaïe 63-4 ; Matthieu 20

«Il n’y a personne qui invoque ton nom,
qui se réveille pour s’attacher à toi : Aussi nous as-tu caché
ta face, et nous laisses-tu périr par l’effet de nos crimes »
(Esaïe 64 :6)

« Qui est celui-ci qui vient d’Edom, de Botsra, en vêtements rouges… C’est moi qui ai promis le salut, qui ai le pouvoir de délivrer » (Es. 63 :1). Il s’agit du Seigneur qui s’approche de Jérusalem pour y établir son royaume, après avoir vengé son peuple de ses ennemis. La couleur rouge résulte de son activité de jugement contre les ennemis d’Israël et correspond à la description d’Apocalypse 19 :13-16 : « Il était revêtu d’un vêtement teint de sang… il avait sur son vêtement… un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs. »

« Car un jour de vengeance était dans mon cœur, et l’année de mes rachetés est venue » (Es. 63 :4). D’une part, le Seigneur reviendra venger son peuple de ses ennemis. Et d’autre part, ce jour marquera le début d’une année de délivrance et de repos pour ses rachetés.

Du verset 7 d’Esaïe 63 à la fin du chapitre 64, le prophète Esaïe rappelle les bontés de l’Eternel et intercède auprès de lui en faveur d’Israël. Il reconnaît que le peuple a été rebelle à l’Eternel et a attristé son Esprit saint (63 :10). Il supplie Dieu de déchirer les cieux et de descendre pour secourir son peuple (63 :19). Il reconnaît que toute la justice du peuple est comme un vêtement souillé (64 :5) et qu’il n’y a personne qui invoque son nom et qui se réveille pour s’attacher à lui (64 :6). Jérusalem est une solitude, la maison où les louanges étaient célébrées est devenue la proie des flammes et tout ce qu’ils avaient de précieux a été dévasté à cause de leur désobéissance. Le prophète Esaïe demande à Dieu de ne pas s’irriter à l’extrême (64 :8-10).