D’une part, Dieu nous exhorte à écouter sa voix et il est même prêt à changer d’avis si nous nous repentons. D’autre part, on ne se moque pas de Dieu, et il ne faut pas abuser de sa patience. Si on s’endurcit et qu’on refuse de l’écouter, il finit par envoyer son châtiment. Et alors toutes les tentatives d’alliances avec les pays voisins - Edom, Moab, Ammon, Tyr et Sidon – sont vaines. La terre appartient au Seigneur et s’il a décidé de donner momentanément la suprématie au roi de Babylone, personne ne peut l’en empêcher (v. 2-7).
Les faux prophètes annoncent des paroles de réconfort, mais ils prophétisent le mensonge. Dieu ne les a pas envoyés. Ils annoncent que les ustensiles de la maison de l’Eternel seront bientôt rapportés de Babylone (v. 9-16). Mais c’est le contraire qui va se produire, les autres ustensiles qui sont restés à Jérusalem vont aussi être emportés à Babylone. Toutefois, Dieu annonce qu’au jour où il ira les chercher, il les fera remonter à Jérusalem (v. 19-22).
Certains aujourd’hui donnent volontiers une vision optimiste de la situation plutôt que de rappeler que nous devons écouter la voix du Seigneur pendant qu’il en est encore temps. La terre appartient au Seigneur et s’il a décidé de donner à son peuple le pays d’Israël, personne ne peut l’en empêcher. Tout ce qu’il a prévu par rapport au retour de Jésus-Christ sur le mont des Olivers va s’accomplir. Préoccupons-nous donc aujourd’hui d’écouter la voix du Seigneur et de marcher dans ses voies.