Mercredi 18 juin

Lecture: Amos 3 ; 2 Corinthiens 11

«Car le Seigneur, l’Eternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes. Le lion rugit… »
(Amos 3 :7-8)

Amos dit au peuple d’être attentif à ce qu’il va leur dire : « Ecoutez cette parole que l’Eternel prononce contre vous » (v. 1). Et l’Eternel déclare : « Je vous ai choisis, vous seuls parmi toutes les familles de la terre ; c’est pourquoi je vous châtierai pour toutes vos iniquités » (v. 2). Quel privilège que le Seigneur nous ait choisis, mais aussi quelle responsabilité ! Quand le Seigneur nous châtie, c’est une preuve de son amour ! Il le fait pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté (Héb. 12 :10). L’Eternel rugit pour avertir son peuple par un puissant cri d’alarme. « Qui ne serait effrayé ? Le Seigneur, l’Eternel parle : qui ne prophétiserait ? (v. 8). Pourquoi est-ce qu’un fidèle ministre de la Parole prophétise ? Non parce qu’il a envie de parler ou d’être sur le devant, mais « parce que l’Eternel parle ! » L’Eglise a besoin de tels ministres !

Amos, un fidèle berger, ne peut pas se taire devant la confusion qui règne au milieu du peuple (v. 9-11). D’après Exode 22, le berger qui était chargé de garder du bétail en était responsable. Si un animal avait été dérobé par sa négligence, le berger était tenu vis-à-vis de son maître à une restitution (Ex. 22 :12). En revanche, si l’animal avait été déchiré par un lion, le berger devait tout faire pour l’arracher de sa gueule et produire en témoignage au moins un bout d’oreille. Il n'en était alors pas tenu responsable (Ex. 22 :13 ; Amos 3 :12). Chaque berger, dans l’Eglise, doit pouvoir rendre compte devant Dieu qu’il a tout fait pour arracher les brebis de la gueule du lion ! Amos avait averti le peuple. Si celui-ci s’endurcissait, il allait être détruit (v. 13-15), mais Amos n’en serait pas tenu responsable !