La troisième vision, celle d’un homme tenant dans la main un cordeau pour mesurer (v. 1) est une preuve que Dieu n’abandonne pas son plan de rebâtir la ville de Jérusalem (v. 2). Toutefois, il n’y aura pas de muraille, car l’Eternel lui-même sera une muraille de feu pour sa ville et sa gloire y habitera. La reconstruction de Jérusalem telle qu’elle s’effectua après le retour de l’exil babylonien ne constituait qu’un avant-goût du royaume messianique à venir. D’autre part, les Juifs encore installés à Babylone, au « pays du septentrion », étaient exhortés à fuir cette ville après avoir été « dispersés aux quatre vents des cieux » (v. 6-7). « Après cela, viendra la gloire » (v. 8). Le Messie sera envoyé pour exercer son autorité sur les nations qui auront dépouillé Israël, car les nations qui s’attaquent au peuple de Dieu, s’attaquent à Dieu lui-même: « Car celui qui vous touche touche la prunelle de son œil » (v. 8-9). « Pousse des cris d’allégresse et réjouis-toi, fille de Sion ! Car voici, je viens, et j’habiterai au milieu de toi, dit l’Eternel » (v. 10). Ces versets se réfèrent à la présence personnelle du Messie à Jérusalem, pendant le millénium.
Le nom de « Zacharie » signifie « l’Eternel se souvient » ou « l’Eternel n’oublie pas ». Dieu n’abandonne pas son dessein, « il choisira encore Jérusalem » (v. 12). Cela doit nous encourager à collaborer avec lui pour la restauration de la « Jérusalem céleste » (Héb. 11 :22), aujourd’hui, dans l’Eglise. Pour que cela soit possible, une condition est indispensable : « Que toute chair fasse silence devant l’Eternel ! Car il s’est réveillé de sa demeure sainte » (Zach. 2 :13).