Lundi 28 juillet

Lecture: Zacharie 11; 2 Timothée 4

« Je pris deux houlettes : j’appelai l’une Grâce
et j’appelai l’autre Union. Et je fis paître les brebis »
(Zach. 11 :7)

Avant que le Seigneur vienne victorieusement établir son royaume sur terre, il allait être rejeté par son propre peuple, ce qui amènerait le feu du jugement dévorant tout sur son passage : « les cèdres », « les cyprès » et « les chênes » (v. 1-3). Et le Seigneur déclarerait : « Je n’ai plus de pitié pour les habitants du pays » (v. 4). En raison de leur rejet du Messie, ils allaient être massacrés, lors de la destruction de Jérusalem en 70 apr. J.-C.

Le Seigneur allait venir comme le bon Berger et seules les brebis « les plus misérables du troupeau », les pauvres, réagiraient positivement à sa parole. Son message se résumerait par deux mots : « Grâce » et « Union » (v. 7). Son message de grâce et de miséricorde aurait comme but la formation d’un seul troupeau. Mais les bergers du peuple s’opposeraient à son ministère et il devrait en fin de compte les exterminer (v. 8). « Les trois bergers », les pharisiens, les sadducéens et les hérodiens auraient la bouche fermée devant les réponses du bon Berger. En raison de leur rejet, lui les rejetterait aussi (v. 9) et briserait sa houlette Grâce et romprait son alliance, permettant aux Romains de détruire Jérusalem (v. 10). Le véritable Berger fut trahi par Judas pour « trente sicles d’argent » (v. 11). En proposant cette récompense, les Juifs affirmeraient qu’il ne vaudrait pas plus qu’un esclave quelconque ! « Ce prix magnifique » (v. 13) serait l’insulte suprême qu’il essuierait de la part de l’humanité ! Puis, Zacharie devait jouer le rôle d’un « berger insensé » (v. 15), représentant l’Antéchrist. La force de ce berger indigne, « son bras » et son intelligence, « son œil droit », lui seraient retirés (v. 17), lors du retour victorieux du Messie !