«… levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains, et les donna aux disciples, afin qu’ils les distribuent à la foule » (Luc 6:41)
Ce dont notre vie et notre service ont le plus besoin, c’est que Dieu leur accorde sa bénédiction ; rien d’autre ne leur est nécessaire. Mais qu’entendons-nous par « bénédiction » ? La bénédiction est l’œuvre de Dieu là où on l’attendait le moins. Prenons un exemple : normalement et selon vos calculs, un dollar doit vous permettre d’acquérir ce que vaut un dollar. Mais si vous n’avez pas déboursé un dollar, et que Dieu vous a remis ce qui équivaut à dix mille dollars, vous n’avez plus alors de base pour effectuer vos calculs. Quand cinq pains nourrissent cinq mille hommes et qu’il reste encore douze paniers pleins de morceaux – quand donc le fruit de notre service dépasse de loin les proportions des dons que nous possédons, c’est la bénédiction. Si nous poursuivons ce raisonnement, nous comprendrons qu’au vu de nos manques et de nos faiblesses, il ne devrait y avoir aucun fruit qui provienne de notre travail ; quand il y en a pourtant, c’est la bénédiction. La bénédiction est un fruit de Dieu, qui se manifeste indépendamment de ce que nous sommes ; la bénédiction intervient là où il n’y a pas qu’un résultat de cause à effet. La bénédiction arrive quand Dieu agit bien au-delà de nos attentes, en l’honneur de son nom.