Mardi 25 avril

Lecture: Lévitique 12 ; 2 Corinthiens 6

« Au moment où l'on commençait les chants et les louanges, l'Eternel plaça une embuscade... Et ils (nos ennemis) furent battus. » Rien ne fait bouger autant et aussi rapidement la main du Seigneur que la louange. A maintes occasions, il nous faut prier. La prière est indispensable, néanmoins, plusieurs affaires ne sont surmontables qu'à travers la louange.

Quand l'épreuve s'intensifie et que la bataille fait rage, on se trouve dans la même situation que Josaphat. Dans pareille occasion, tout semble perdu. Un côté est si fort, alors que l'autre est si faible: la comparaison n'est même plus possible! On a l'impression d'être au cœur d'un cyclone. Le problème est trop grand pour qu'on puisse le surmonter. A ce moment-là, il est naturel de se mettre à songer aux difficultés, de ne voir que les problèmes.

Plus l'homme est éprouvé, plus il prend en compte ce qui lui manque. Pour de nombreuses veuves, la poignée de farine dans le pot et le peu d'huile dans la cruche retiennent toute leur attention (cf. 1 Rois 17). Tandis que l'épreuve s'intensifie, l'appréhension de la difficulté ne fait qu'augmenter. L'homme remarque toujours le peu qui lui reste. Alors, quand il pense à lui et qu'il considère la situation, il est au plus fort de l'épreuve. Plus il est éprouvé, plus il regarde à lui-même et à son environnement direct. Cependant, il n'en va pas de même pour ceux qui connaissent Dieu. Les épreuves ne les amènent qu'à tourner leur regard vers le Seigneur. Plus les épreuves augmentent, plus ils louent leur Seigneur.