En dernier lieu, lisons un passage du Psaume 50: « Celui qui offre pour sacrifice des actions de grâces me glorifie » (v. 23). Le Seigneur attend nos louanges. Rien ne le glorifie davantage. Nous savons que le jour vient où toutes les prières appartiendront au passé, où toutes les œuvres auront cessé. La prophétie prendra fin, le travail cessera. Mais en ce jour-là, la louange aura gagné en importance; elle occupera une place prépondérante, bien plus importante que celle qu'on veut bien lui accorder aujourd'hui. Elle perdurera sans fin, jamais plus elle ne cessera.
Aujourd'hui, nous voyons comme dans un miroir, et il fait sombre; certes, nous percevons bien quelque chose, mais sans en saisir pleinement le sens, qui a été faussé. La douleur est vive et nous souffrons passablement par rapport à ce qui nous a été donné d'endurer; nous ne voyons pas la différence entre les blessures intérieures et les difficultés à affronter. Ainsi, puisque nous ne comprenons pas ce qui nous arrive, nous trouvons bien difficile de louer Dieu. Un jour, lorsque nous nous trouverons tous en présence du Seigneur, tout sera clair comme du cristal. Ce qui nous pose problème aujourd'hui se trouvera résolu. En ce jour-là, nous aurons une faculté de discernement: nous verrons alors que la main de Dieu était active à chaque étape de notre vie, alors même que le Saint-Esprit nous disciplinait.