Jeudi 22 février

Lecture: Esdras 2 ; 2 Timothée 2

Nous avons besoin d'avoir la pensée de Christ. Ce que Dieu a fait – devenir non seulement un homme, mais un esclave – est un véritable dépouillement. Sommes-nous prêts à avoir cette pensée ? C'est notre protection contre le danger de devenir un jour orgueilleux. « Que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes » (Phil. 2:3). Cela, nous ne pouvons pas le faire de nous-mêmes, nous devons vivre Christ. « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » (v. 4). Considérer les intérêts des autres ne signifie pas les tenir sous notre contrôle, mais bien plutôt nous occuper d'eux au lieu de n'être occupés que de nous-mêmes. Le Seigneur s'est humilié afin de pouvoir servir les autres. Il a pris soin de tant de personnes, il a guéri beaucoup de malades, il a enseigné tant de gens: ce sont les sentiments dont nous avons besoin.

« Il a paru comme un vrai homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix » (v. 8). Connaissons-nous une telle obéissance ? Quand nous obéissons, ce n'est souvent qu'à contrecœur. C'est notre compréhension de l'obéissance. Mais le Seigneur Jésus obéissait de tout son cœur ; en toute occasion, il était prêt à apprendre l'obéissance, jusqu'à la mort de la croix. Si nous voulons bâtir l'Eglise, nous devons orienter notre entendement vers ces sentiments. Il n'y a pas d'autre chemin qui permette de bâtir l'Eglise. C'est pourquoi Paul dit: « Pour moi vivre, c’est Christ. » Ce n'est vraiment pas facile, nous avons besoin de la pensée de Christ, sinon, c'est impossible. Si nous ne sommes pas prêts à nous soumettre et à prendre le chemin de la croix, comment l'Eglise pourra-t-elle être bâtie ? Il n'y a qu'un seul chemin: vivre Christ, et pour cela, il nous faut avoir la pensée de Christ. Que le Seigneur nous soit miséricordieux à tous.