Mardi 28 juin

Lecture: Matthieu 7

L’offrande de paix

L’ordre dans lequel sont présentées les offrandes dans Lévitique est important. D’un côté, nous voyons l’holocauste et l’offrande de fleur de farine ; de l’autre, l’offrande pour le péché et l’offrande pour les transgressions. Au milieu, nous voyons l’offrande de paix. Les deux premières et les deux dernières représentent la condition nécessaire à l’expérience de la paix, et c’est pourquoi l’offrande de paix est basée sur les quatre autres. Si nous ne pouvons pas avoir la paix, c’est à cause de notre humanité déchue et parce que nous ne sommes pas pour Dieu, ce qui entraîne que nous sommes remplis de choses reliées au péché. Si nous ne les traitons pas, il n’y aura pas de paix. Alors que tout le monde la désire et la recherche, on ne trouve de paix nulle part dans le monde ; partout on développe des armes terribles, tout le monde s’équipe pour la guerre. Tous ont un problème avec Dieu, et c’est pourquoi il n’y a pas de paix. Comment peut-on parler de Nations « unies » alors qu’elles se disputent tellement ? Mais qu’en est-il du peuple de Dieu ?

Nous aussi, nous avons besoin de l’offrande de paix, car même si nous sommes chrétiens, nous ne sommes pas meilleurs. Dans l’Eglise à Corinthe, ils s’accusaient même devant les tribunaux. Où trouverons-nous la paix ? Qu’en est-il des relations entre conjoints ? Lorsque le Seigneur Jésus est né, les anges ont annoncé la paix. Christ est notre paix ! Sans lui, il n’existe aucune vraie paix : « Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation, l'inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions ; il a voulu créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et les réconcilier avec Dieu l'un et l'autre en un seul corps, par la croix, en détruisant par elle l'inimitié. Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près ; car par lui les uns et les autres nous avons accès auprès du Père, dans un même Esprit » (Eph. 2:14-18).

Notre Evangile est un Evangile de paix, pas seulement un Evangile du salut de la condamnation éternelle. C’est un Evangile très important : le Seigneur est venu annoncer la paix, aussi bien à ceux qui étaient loin - les nations - qu’à ceux qui étaient près - les Juifs. A cause de la loi des ordonnances, ils ne pouvaient pas être un, car les Juifs n’avaient pas le droit de se mêler aux nations. C’était une loi que Dieu avait donnée à son peuple pour le sanctifier, afin qu’il ne participe pas à l’adoration des idoles. Mais au lieu d’obéir à ces prescriptions, le peuple d’Israël a abandonné le Dieu vivant pour adorer des idoles.

Non seulement cela, mais la Parole elle-même devient un instrument de dispute, car nous, chrétiens, l’utilisons pour nous quereller. C’est pourquoi Dieu, par la croix, n’a pas seulement ôté le péché, mais il a aussi anéanti la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer un seul nouvel homme, et ainsi d’établir la paix. De cette manière, les Juifs et les païens ont été, les uns et les autres, réconciliés avec Dieu. Il n’existe plus qu’un seul nouvel homme en Christ ! C’est le seul chemin pour que la paix puisse exister. Ce n’est pas en s’asseyant autour d’une table pour parler que nous aurons la paix, ni en recherchant un compromis. Nous devons, les uns et les autres, nous retrouver à la croix afin d’être un nouvel homme en résurrection. Qui peut accomplir une telle chose ? Seul le Seigneur peut créer la paix. C’est le chemin de Dieu : il nous faut nous réjouir de Christ comme notre paix.