Vendredi 27 février

Lecture: Luc 14

Babylone, la captivité, est une réalité sur laquelle nous ne devons pas fermer les yeux; il en est de même pour le levain. Ce système religieux, les dénominations et les divisions ont été développées par l’ennemi. Dieu dit: “Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés et que vous n’ayez point de part à ses fléaux“ (Apoc. 18:4). Par là, le Seigneur ne dit pas que son peuple est Babylone, mais que son peuple se trouve à Babylone. De même, nous ne disons pas que les chrétiens sont Babylone, mais nous nous joignons à l’appel de Dieu: “Sortez du milieu d’elle!“ Si je me trouvais à Babylone et que quelqu’un me dise cela, je serais reconnaissant car cela m’aiderait à en sortir. Jamais nous n’avons dit que nous seuls étions des membres du Corps de Christ. Si nous considérons le peuple d’Israël, nous voyons qu’une nation n’est pas composée de personnes seulement. Elle a aussi besoin d’un pays. Si des Juifs qui, aujourd’hui, vivent dans le pays d’Israël prétendaient être les seuls Juifs, ce serait faux. Ils n’ont pas le droit de dire cela et, d’ailleurs, ils ne le disent pas. Par contre, ils ont le droit d’affirmer être Israël, car ils se trouvent au bon endroit. En revanche, les Juifs de New-York ne peuvent prétendre être Israël car ils vivent aux Etats-Unis.

En tant que l’Eglise, nous avons besoin du bon terrain, juste et scripturaire. Là où ce terrain n’est pas préservé s’élève la confusion puis l’erreur, selon laquelle l’Eglise serait partout. Cela implique que, dès qu’une chose ne me plaît plus où je me trouve, je vais voir ailleurs. Aujourd’hui, je me plais ici; demain, ce n’est plus le cas. Cela ne correspond pas à l’exemple donné dans la Bible. On ne peut affirmer que l’Eglise est partout, tout comme les Juifs ne disent pas qu’Israël se trouve partout. Même si quelques-uns pensent cela, ce n’est pas le cas.

Ce n’est pas de la fierté de dire que nous sommes l’Eglise. Ce que nous sommes, nous le devons au Seigneur. Si nous nous glorifions, nous nous glorifions du Seigneur. Notre gloire, c’est que le Seigneur restaure aujourd’hui son Eglise. Je ne trouve pas de base biblique pour les dénominations, quelles qu’elles soient. Nous ne voulons nous disputer avec personne à ce sujet, mais nous devons être au clair quant à notre position. Sans cela, nous ne pourrons pas célébrer aujourd’hui - le septième mois – la fête des trompettes. Si nous ne sommes pas sûrs, nous ne pouvons sonner de la trompette.