Vendredi 01 septembre

Lecture: Ezéchiel 31 ; Philippiens 2

Le chemin de la sanctification et du salut par la vie

Les portes nous montrent que le chemin est celui de la sanctification. Beaucoup de croyants pensent que la sanctification est quelque chose de difficile. Ce n’est pas si difficile, en réalité ; c’est au contraire normal. Tels que nous sommes, nous ne pouvons pas paraître devant le Dieu de gloire, avec notre être déchu, notre souillure et nos impuretés. Un aéroport sans contrôle laisserait passer tous les terroristes, et plus personne ne voudrait prendre l’avion. Le contrôle peut être incommode, mais c’est nécessaire.

En fait, Dieu n’a absolument pas l’intention de nous rendre le chemin difficile. Mais nous devons prendre celui qu’il nous donne, il n’en existe pas d’autre. Comment autrement pourrais-je être délivré de mes impuretés, de mon moi et de mon intelligence non renouvelée qui cause tant de malentendus ? Si nous avons des problèmes, c’est à cause de la chair et du moi. Nous sommes prompts à rejeter la faute sur les autres ; mais qui ne commet pas de faute ? C’est pourquoi le Seigneur Jésus a dit : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre » (Jean 8:7). Connaissez-vous un meilleur chemin que celui du Seigneur ? Dans son amour à notre égard, il a préparé des portes qui nous guérissent et nous rendent sains. Tant de lumière et de vie, cela nous rend sains : la lumière nous expose, mais les palmiers nous guérissent et nous donnent la victoire par la vie. Qu’y a-t-il de compliqué à cela ? Finalement, cet endroit ressemble à un lieu de villégiature aussi rafraîchissant qu’Elim avec ses douze sources et ses septante palmiers. Rien de tout cela n’est difficile. Nous pouvons rendre grâces au Seigneur de nous avoir préparé de telles portes.

Par-dessus tout, nous devons voir que le Seigneur lui-même est cette porte. C’est pas à pas qu’il nous sauve ; nous ne sommes pas sauvés parfaitement d’un seul coup. La connaissance ne nous mène pas de l’avant. Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas de la connaissance, c’est de l’opération du Seigneur ; ce sont les portes. Beaucoup de choses semblent bonnes de l’extérieur, mais quand vous les testez, elles sont différentes de ce qu’on pouvait en penser. C’est pourquoi il faut que le Seigneur nous ouvre les yeux et nous garde sur ce chemin jusqu’au bout.

Le but est que nous entrions tous dans le saint des saints. Même l’autel n’est pas le but, mais seulement le chemin. Nous devons expérimenter le Seigneur comme toutes les offrandes, de toutes sortes de manières. Savoir seulement que le Seigneur est si riche n’est pas suffisant, ce qui nous sauve, c’est l’expérience. Et il nous faut éliminer la pensée que c’est difficile.