« Lorsque l’homme s’avança vers l’orient, il avait dans la main un cordeau, et il mesura mille coudées ; il me fit traverser l’eau, et j’avais de l’eau jusqu’aux chevilles. Il mesura encore mille coudées, et me fit traverser l’eau, et j’avais de l’eau jusqu’aux genoux. Il mesura encore mille coudées, et me fit traverser, et j’avais de l’eau jusqu’aux reins » (v. 3-4). Les chevilles, les genoux et les reins sont reliés à notre déplacement, à notre mouvement. Les chevilles ne permettent que des mouvements limités, les genoux autorisent plus de mouvement, et les reins encore plus. Par le fleuve d’eau de la vie, le Seigneur veut réguler et diriger notre vie. La question pour nous aujourd’hui n’est pas de savoir si nous avons le fleuve d’eau de la vie ou non, mais de savoir quelle en est la profondeur. Si l’eau ne monte qu’à nos chevilles, nous pouvons nous déplacer comme nous le voulons, nous pouvons sauter, bouger comme nous le voulons. Si l’eau monte jusqu’à nos genoux, il devient plus difficile de bouger et de sauter. Si elle monte jusqu’à nos reins, il commence à devenir difficile même de traverser le fleuve.
Si nous sommes encore tellement libres de nous déplacer comme nous le voulons et d’aller où nous en avons envie, c’est que nous n’avons pas de sentiment de résistance dans notre cœur, nous n’entendons pas l’Esprit nous dire non. Même si l’Esprit est en nous, nous sommes encore libres de faire ce que nous voulons. Le fleuve est là, mais sa profondeur est encore faible, et nous sommes très libres de faire ce que nous voulons. Par contre, si le niveau du fleuve en nous a augmenté, parce que le Seigneur continue à mesurer, alors nous commençons à être beaucoup plus restreints et limités par le Seigneur. Si nous buvons de ce fleuve et que nous nous en réjouissons, le niveau va monter et dans notre marche, nous serons de plus en plus sanctifiés ; nous ne pourrons plus faire tout ce que nous voulons.
Beaucoup de gens peuvent faire tout ce qu’ils veulent, alors que nous ne le pouvons pas. Pourquoi ? Avons-nous une loi qui nous interdit certaines choses ? La raison, c’est qu’en nous, la vie nous arrête, parce que le niveau du fleuve a augmenté. Si le niveau de la vie commence à atteindre nos reins, alors il devient difficile pour nous de nous déplacer. Alors que je voudrais penser à une certaine chose, l’Esprit me dit non ; je voudrais dire quelque chose, faire une remarque sur quelqu’un ... et rien ne peut sortir de ma bouche. Parce que le Seigneur ne le veut pas, j’ai de la peine à le dire. Certaines personnes peuvent dire tout ce qu’elles veulent. Mais si l’eau monte même jusqu’à notre bouche ou à notre tête, nous ne pourrons plus parler et penser comme nous le voulons. C’est quelque chose de concret ; le Seigneur va nous diriger et nous réguler.
Plus le niveau du fleuve augmente, plus le règne du Seigneur s’établit en nous. Les autres gens ont la liberté de faire beaucoup de choses, mais en nous, l’Esprit nous retient. Que préférez-vous : que le monde vous empêche de vous approcher du Seigneur ou que l’Esprit vous empêche de vous approcher du monde ? Préférez-vous que la mer Morte vous empêche de vous réjouir du fleuve d’eau de la vie, ou que le fleuve d’eau de la vie vous empêche de finir dans la mer Morte ? Nous qui sommes dans la maison, nous sommes ainsi sauvés par le fleuve qui coule du trône et de la maison.