Dieu nous a créés avec une volonté libre et il désire qu’on reçoive ses paroles, qu’on les garde, qu’on rende attentive notre oreille et qu’on incline notre cœur vers ses paroles de sagesse (v. 1-2). Si nous cherchons la sagesse comme l’argent et que nous la poursuivons comme un trésor, alors nous aurons une crainte respectueuse de l’Eternel et nous connaîtrons véritablement Dieu (v. 4-5). C’est Dieu qui nous donne la sagesse et la connaissance sort de sa bouche (v. 6), c’est pourquoi nous devons nous adresser directement à Dieu lorsque nous lisons sa Parole et lui demander de nous donner la sagesse et le discernement. Ne craignons pas de reconnaître que nous manquons de sagesse, demandons-la à Dieu qui donne à tous simplement et sans reproche (Jacq. 1 :5). Nous expérimenterons le salut si nous marchons dans l’intégrité (Prov. 2 :7).
La sagesse viendra alors dans notre cœur et pas seulement dans notre intelligence (v. 10). Cette sagesse nous protégera de l’influence de ceux qui abandonnent les sentiers de la droiture pour marcher dans des chemins ténébreux et trouver leur plaisir dans la perversité et les routes tortueuses (v. 11-15).
La femme étrangère qui emploie des paroles doucereuses représente les convoitises de la chair qui procurent un plaisir momentané, mais « sa maison penche vers la mort et sa route mène chez les morts » (v. 18). Il vaut mieux marcher dans les sentiers des justes pour habiter dans le pays, plutôt que d’en être retranchés (v. 20-22).