Jonas est ramené au point de départ et l’Eternel lui parle une seconde fois, de la même manière que la première, sans lui adresser de reproche. Il lui accorde une seconde chance ! Il aurait pu le mettre de côté ! Il doit proclamer la publication que Dieu lui a ordonnée (v. 1-2). Un prophète doit dispenser droitement la parole de Dieu. Parfois, il s’agit d’une parole qui appelle à la repentance et d’autres fois, c’est une parole d’encouragement à persévérer. Les deux aspects sont toujours présents dans la parole du Seigneur. En revanche, un faux prophète se limite à annoncer une parole « encourageante » et à déclarer : « Paix, paix », même quand le danger est imminent!
Cette fois, Jonas obéit sans délai, « selon la parole de l’Eternel », mais sans manifestation de gratitude ! Ninive était une très grande ville, de trois jours de marche (v. 2-3). Jonas pénètre en criant et en disant : « Encore quarante jours et Ninive est détruite » (v. 4). Cet avertissement est immédiatement pris au sérieux. Tous, « depuis les plus grands jusqu’aux plus petits », reconnaissent leur mauvaise conduite (v. 5). Même le roi ôte son manteau, se couvre d’un sac et s’assied dans la cendre (v. 6). Quand Dieu voit qu’ils reviennent de leur mauvaise voie, il est lui aussi prêt à changer d’avis et se repent du mal qu’il avait résolu de leur faire. Le jour de la Pentecôte, lorsque les Israélites entendent le discours de Pierre, ils ont eux aussi le cœur vivement touché et lui demande : « Que ferons-nous ? » Pierre leur répond alors : « Repentez-vous…» (Actes 2 :37-38). Le chemin du rétablissement commence toujours par la repentance !