Pourquoi avons-nous tant de difficultés à persuader les gens au sujet du Seigneur ? C’est forcément le cas s’ils ne voient pas tellement de gloire. Mais s’ils voient la gloire dans l’Eglise, alors vous allez tout renverser. Autrefois, à la Pentecôte, quand l’Esprit a été déversé et que les disciples étaient remplis de l’Esprit, les gens ont vu quelque chose se passer. Ce n’est pas le message persuasif de Pierre qui les a gagnés ; je ne crois pas qu’il était très bon orateur, et il n’a parlé que brièvement, mais ses paroles leur ont transpercé le cœur. Trois mille personnes ont reçu le Seigneur et elles ont été immédiatement baptisées en Christ. Pourquoi ? Parce que la gloire du Seigneur remplissait ces frères ; tout le monde a vu et touché quelque chose. Et aujourd’hui ? Nous avons énormément de peine à gagner une seule personne pour le Seigneur. Est-ce parce que nous ne connaissons pas assez la Bible ? Il est facile de distribuer des livres, mais ce qui va attirer les gens, c’est la gloire du Seigneur. Nos représentations doivent changer ! « Seigneur, remplis-nous de toi-même. Saisis-nous et remplis-nous, pour que les gens voient ta gloire en nous. »
La gloire de Dieu a attiré Abraham ; et Dieu lui est toujours à nouveau apparu. Abraham n’était pas si fort, mais la gloire de Dieu l’a attiré.
Ezéchiel n’était en aucun cas dans une situation encourageante, en captivité au bord du fleuve Kebar. C’était un prophète, mais pour qu’il soit en mesure de remplir sa grande mission, il a fallu que Dieu lui révèle d’abord sa gloire puissante et merveilleuse. Sans cela, il n’aurait pas été capable d’accomplir la tâche que le Seigneur lui a confiée.
Dans une situation semblable, Jean, sur l’île de Patmos, en exil et très âgé, ne voyait autour de lui que des persécutions et des problèmes ; les Eglises abandonnaient le Seigneur ! Qu’auriez-vous fait ? Vous n’auriez pas non plus dansé de joie, mais plutôt pleuré amèrement. Au début de la vie de l’Eglise, dans les Actes, tous attendaient que le Seigneur revienne bientôt ; à la fin du premier siècle, la situation semblait sans espoir. Mais la gloire du Seigneur est apparue à Jean ; il a vu un Christ glorieux, très semblable à la vision d’Ezéchiel. Dieu voulait que Jean prophétise et transmette encore beaucoup de choses, mais sans la vision de la gloire de Dieu, je ne crois pas qu’il aurait été en mesure d’écrire quoi que ce soit, surtout pas au sujet des chandeliers d’or avec le Fils de l’homme au milieu d’eux ni au sujet de la nouvelle terre, des nouveaux cieux, et de la Nouvelle Jérusalem. Au début, il a fallu qu’un ange lui dise : « Ne pleure pas », mais je crois qu’à la fin, il pouvait vraiment s’écrier : « Louez le Seigneur ! »