Evoquer entre nous tous nos problèmes nous amène souvent à les percevoir aussi gros que des montagnes ; nous réfléchissons, nous retournons la situation dans tous les sens et nous ruminons ; cela peut vraiment amener du trouble dans l'Eglise.
Le psalmiste Asaph a dit : « Ma voix s'élève à Dieu, et je crie ; ma voix s'élève à Dieu, et il m'écoutera » (v. 2). Invoquer Dieu n’était pas une affaire d’habitude pour lui, mais un cri de son cœur. Puisse le Seigneur nous aider à ne pas endommager l'œuvre du Seigneur avec nos bonnes intentions, mais à crier à lui en tout temps : « Abba! Père ! Ce cas me semble insoluble, mais toi tu as une solution ».
« Je pense à mes cantiques pendant la nuit, je fais des réflexions au-dedans de mon cœur, et mon esprit médite. Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours ? Ne sera-t-il plus favorable ? » (v. 7, 8a). Quand le doute s'installe, tout nous paraît mort, nous avons l'impression d'être les derniers qui soient encore vivants... Prenons garde à de telles pensées. Il vaut mieux nous tourner vers le Seigneur plutôt que nous laisser emporter par le tourbillon de nos pensées : « Je rappellerai les œuvres de l'Eternel, car je me souviens de tes merveilles d'autrefois » (v. 12). Mieux vaut nous tourner vers les œuvres de notre Dieu ! Apprenons à rejeter les choses négatives en tournant notre intelligence vers ses œuvres. Le chemin au milieu des difficultés consiste à revenir à Dieu. Là où l'homme n'a plus de chemin, Dieu en fraie un au travers de la mer, même à l'endroit le plus problématique : « Tu te frayas un chemin par la mer, un sentier par les grandes eaux, et tes traces ne furent plus reconnues » (v. 20).