« Ecoute, mon peuple! et je t'avertirai ; Israël, puisses-tu m'écouter! » (v. 9). Le Seigneur doit nous avertir, nous exhorter, à de multiples reprises. Dieu nous exhorte et nous avertit par plusieurs moyens, aussi bien par les frères et sœurs que par sa Parole. Le Seigneur voudrait nous remplir (v. 11), mais si nous ne le voulons pas, si nous refusons d’ouvrir la bouche, il ne le fera pas. Notre choix a des conséquences: « Alors je les ai livrés aux penchants de leur cœur, et ils ont suivi leurs propres conseils » (v. 13). Si nous nous obstinons dans notre endurcissement, à la fin, le Seigneur va dire: « D'accord, suis les mauvais penchants de ton cœur ». Ce n'est pas une bonne nouvelle, s'il vous dit cela. Si nous ne voulons pas écouter Dieu, il nous laisse suivre le chemin que nous avons choisi. Il ne force jamais personne.
« Oh! si mon peuple m'écoutait, si Israël marchait dans mes voies! En un instant je confondrais leurs ennemis, je tournerais ma main contre leurs adversaires » (v. 14-15). Pour peu que nous acceptions de lui ouvrir notre cœur et de l’écouter, Dieu a un chemin, une solution. Nous ne pouvons pas promouvoir nos propres voies, mais nous devons marcher dans les siennes. Il n'a qu'un seul chemin qui mène à la gloire, mais nous sommes quelquefois si obstinés! Si nous apprenons l'obéissance, Dieu pourra opérer librement parmi nous. Si au contraire nous n'obéissons pas, comment Dieu pourrait-il faire briller sa face ? Comme les enfants d'Israël, nous sommes fondamentalement rebelles. Nous sommes un peuple au cou raide ; que le Seigneur nous soit miséricordieux ! Les ennemis ne sont en fait qu'un tout petit problème pour le Seigneur ; par contre, quel travail pour nous convaincre de lui obéir et de suivre ses voies !