Samedi 29 décembre

Lecture: Psaume 92

« Si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi »
(Galates 2:20)

Le Psaume 92 fait merveilleusement suite aux Psaumes 90 et 91. Si nous prions le Seigneur qu’il nous donne la sagesse pour bien compter nos jours, nous serons amenés à le connaître ; nous dépendrons de lui dans toutes les situations de notre vie humaine, même les plus difficiles.

Nous mènerons ainsi la vie chrétienne normale qui est exprimée par ces paroles : « Si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ». C’est précisément ce que décrit ce Psaume, qui est un cantique pour le jour du sabbat (v. 1). Le sabbat symbolise la vie chrétienne : nous cessons d’œuvrer par nous-mêmes et nous nous reposons en Christ, en le laissant vivre en nous. Il s’agit là de la vraie sagesse, non celle du monde, mais celle de Dieu. Que nos yeux s’ouvrent pour que nous la connaissions et y prenions garde ! « Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu, il a plu à Dieu dans sa sagesse de sauver les croyants par la folie de la prédication… Nous, nous prêchons Christ crucifié… sagesse de Dieu… Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ qui, par la volonté de Dieu, a été fait pour nous sagesse… » (1 Cor. 1:21, 23-24, 30).

Sans un esprit de sagesse et de révélation, il nous sera impossible de comprendre les pensées profondes de Dieu. En effet, « l’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui » (1 Cor. 2:14). Nous serons alors comme « l’homme stupide (qui) n’y connaît rien, et l’insensé (qui) n’y prend pas garde » sans réaliser que « si les méchants croissent comme l’herbe… c’est pour être anéantis à jamais » (v. 7-8).