Le fardeau du Seigneur dans ce passage, c’est que tout doit être mesuré. Les frères conducteurs dans les Eglises devraient se rendre souvent auprès du Seigneur pour lui demander : « Ce que nous avons fait jusqu'ici est-il juste ? Que devons-nous faire mieux ? Que nous manque-t-il encore ? » Mesurez-vous vos réunions de maison, par exemple, ou se déroulent-elles selon la routine ? Nous avons beaucoup de services dans la vie de l’Eglise. Le service de la traduction, par exemple, correspond-il au standard céleste ? Ne pourrions-nous pas le rendre meilleur selon le standard du Seigneur ? Si d'année en année, nous pratiquons notre vie de l'Eglise sans rien demander au Seigneur, sans rien mesurer, cela n'est pas juste. Le fait que le Seigneur ne soit pas encore revenu aujourd'hui montre que le travail d'édification n'est pas terminé. Certaines Eglises sont peut-être restées les mêmes depuis de nombreuses années ; elles n'ont pas avancé. Et si vous demandiez aux frères quel plan de construction ils suivent, ils ne pourraient peut-être pas répondre.
Si un menuisier veut construire quelque chose, se contente-t-il d'aller chercher du bois et des clous et de se mettre au travail ? Il commence plutôt à dessiner un plan réalisé selon certaines mesures ; ensuite, le travail sera effectué selon ce plan. Mais quant à l'Eglise, nous nous permettons de la bâtir simplement comme chacun l'entend, sans plan et sans mesures. Ce n'est pas ainsi que le Seigneur bâtit sa maison. Les dimensions de la moindre table, du moindre autel, du sanctuaire, des ustensiles, leurs matériaux et leurs couleurs, tout doit être exact. Dans le tabernacle, tout devait correspondre au plan de Dieu, et non dépendre de Moïse. Aujourd'hui aussi, ce dont Dieu a besoin, ce n'est pas de gens très doués qui dirigent tout selon leur propre mesure. Ne venez pas me demander quelles sont les mesures ! Je n'ai pas l'aspect de l'airain. Si quelqu'un vient me demander ce qu'il doit faire, je lui suggère de lire la Parole : c'est là qu’est le plan. Si vous vous rendez dépendants d'un homme qui n'est pas celui d'Ezéchiel 40:3, finalement vous le croirez et le suivrez même si ce qu'il dit est visiblement en contradiction avec le « plan », avec la Parole. Est-ce de cette manière que nous voulons bâtir l'Eglise, ici en Europe ? Ne venez pas à moi, car je ne suis pas cet homme à l'aspect de l'airain. Que se passerait-il si je vous donnais de fausses instructions ? Le résultat serait que nous tomberions tous dans la fosse : moi, en tant que conducteur aveugle et vous, comme aveugles. Adam et Eve sont tous les deux tombés dans le piège, même si Adam a dit : « C'est la femme que tu m'as donné » et Eve : « C'est le serpent que tu as créé. » En fin de compte, nous n'aurons aucune excuse. Le Seigneur nous dira : « Pourquoi n'es-tu pas venu à moi ? Est-ce que je n'étais pas là ? Est-ce que je n'étais pas qualifié ? » Il nous faut apprendre à nous approcher de lui chaque jour.
Zacharie a également vu cet homme : « Je levai les yeux et je regardai, et voici, il y avait un homme tenant dans la main un cordeau pour mesurer. Je dis : Où vas-tu? Et il me dit : Je vais mesurer Jérusalem, pour voir de quelle largeur et de quelle longueur elle doit être » (Zach. 2:5-6). Pour le Seigneur, Jérusalem est spéciale ; ce doit être une ville sainte, aussi la mesure-t-il. Quant à lui, il est le Saint ! Dieu est saint.