Comment allons-nous donc entrer, passer par la porte ? Lisons d'abord Ephésiens 2:18 : « Car par lui les uns et les autres nous avons accès auprès du Père, dans un même Esprit ». Le Seigneur a également dit : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Dans Ephésiens 3:12, Paul écrit : « En lui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance » et aussi : « A qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes », dans Romains 5:2. Dans 1 Pierre 3:18, nous lisons : « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu ; il a été mis à mort quant à la chair, et rendu vivant quant à l'Esprit ». Puis dans sa deuxième Epître, Pierre écrit : « C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. C'est ainsi, en effet, que l'entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera largement accordée » (2 Pie. 1:10-11). L'entrée n'est pas une chose aussi évidente que nous nous le représentons !
Si nous entrons, c'est à coup sûr par Jésus-Christ. En ce qui concerne le parvis extérieur, il n'est pas difficile d'entrer, car le Seigneur est notre porte. Mais jusqu'où sommes-nous entrés, en réalité ? Il ne suffit pas de faire un pas, il faut parcourir une longue porte de 50 coudées ! Ne restez pas sur le seuil de 6 coudées. Pierre a dit : « Et si le juste se sauve avec peine (autre traduction : est à peine sauvé), que deviendront l'impie et le pécheur ? » (1 Pie. 4:18). Ne soyons pas « à peine sauvés » ! Si vous vous tenez sur le seuil, vous êtes certainement entrés, mais à peine. Combien de croyants en sont restés là et se contentent d'être sauvés de la perdition éternelle !