Jeudi 02 mars

Lecture: Apocalypse 15

Paul aussi connaissait ce qui était dans les hommes. Il savait que l'Eglise à Philippes était encore inexpérimentée et à cause de cela assez facile à tromper. Satan est un séducteur dès le commencement, et il n'est pas toujours facile de le démasquer. D'un point de vue spirituel, le diable utilise un grand nombre de stratégies et il existe beaucoup d'hommes qui sont égarés et trompés par lui. Ici, dans l'Eglise, nous devons être en Christ, vivre Christ, et ainsi connaître la sagesse de Christ pour être des hommes spirituels qui jugent de toutes choses et sont capables de discernement. Le Saint-Esprit en nous va nous enseigner et nous instruire.

C'est à cause de tout cela que Paul dit : « Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis. Car les circoncis, c'est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair » (Phil. 3:2-3). Peut-être pensons-nous que Paul est trop dur, ici, et qu'il insulte les autres. Mais il est très sérieux, parce qu'il a lui-même expérimenté comment ces personnes l'ont persécuté et ont voulu le tuer, tout comme le Seigneur Jésus avant lui. Qu'avait donc fait Paul de si mauvais pour qu'ils veuillent le « mordre » ainsi et même le tuer ?

Quand Paul dit : « Prenez garde aux chiens », c'est encore parfaitement aimable ! Il est question ici des Juifs zélés ; la religion peut se montrer pire que le monde. Pilate ne voulait pas tuer le Seigneur Jésus ; il a même tenté de le libérer, parce qu'il n'avait pas trouvé de faute en lui. Mais il s'est incliné devant la puissance de la religion. Nous devons voir le vrai visage de la religion et comprendre que derrière ce système se cachent le serpent et la puissance des ténèbres.

Dans l'Apocalypse, le Seigneur décrit les synagogues comme une « synagogue de Satan » (Apoc. 3:9). Si vous ne vivez pas Christ, vous ne pouvez pas voir au-delà des apparences. Tout semble être en ordre : ils chantent des cantiques, nous aussi ; ils lisent la Bible, nous le faisons aussi ; ils ont des réunions, et nous de même ; ils ont un orateur, et chez nous, il y a aussi quelqu'un qui donne un message. En apparence, tout semble être pareil. Nous ne jugeons souvent que sur l'exactitude de l'enseignement ; nous regardons par exemple s'il y est enseigné qu'il ne peut y avoir qu'une seule Eglise dans chaque ville. Si nous pensons que la différence entre l'Eglise et toutes les fractions chrétiennes tient seulement à l'enseignement, nous sommes dans l'erreur. Cela montre que notre jugement est encore purement doctrinal. Mais dans Philippiens, Paul ne parle pas d'enseignements justes ou faux, il ne met pas non plus en garde contre des personnes qui veulent observer la loi, il emploie juste l'expression « chiens ». Paul n'a pas parlé d'autres personnes avec légèreté, il vivait Christ et cette vie l'a rendu capable de distinguer entre les hommes. Il les a démasqués et les a décrits comme des chiens. C'étaient les mots que le Saint-Esprit employait pour exposer les gens religieux. Ce passage dans Philippiens n'est pas sans importance et a beaucoup à voir avec le fait que nous vivions Christ.