« Alors Daniel fut introduit devant le roi. Le roi prit la parole et dit à Daniel: Es-tu ce Daniel, l'un des captifs de Juda, que le roi, mon père, a amenés de Juda? » (v. 13). Ce qu'on disait de lui n'influençait pas Daniel, aussi les nombreuses paroles du roi ne l'ont-elles pas impressionné (v. 14-16). Au lieu de faire un long discours, Belschatsar aurait pu se contenter de dire: « Es-tu Daniel? Alors, viens et lis-moi ce qui est écrit là. » Apprenez à cibler l'essentiel! Le discours de Belschatsar n’était que des paroles creuses, mais ce que Daniel a dit est très important: « Daniel répondit en présence du roi: Garde tes dons, et accorde à un autre tes présents; je lirai néanmoins l'écriture au roi, et je lui en donnerai l'explication » (v. 17). Daniel n'était pas comme Balaam! On ne pouvait pas l'acheter et il ne convoitait rien. Ce que Dieu veut donner librement, les hommes veulent toujours le vendre et l'acheter, mais les choses de Dieu, les choses spirituelles, ne sont pas à vendre. « O roi, le Dieu suprême avait donné à Nebucadnetsar, ton père, l'empire, la grandeur, la gloire et la magnificence; et à cause de la grandeur qu'il lui avait donnée, tous les peuples, les nations, les hommes de toutes langues étaient dans la crainte et tremblaient devant lui. Le roi faisait mourir ceux qu'il voulait, et il laissait la vie à ceux qu'il voulait; il élevait ceux qu'il voulait, et il abaissait ceux qu'il voulait. Mais lorsque son cœur s'éleva et que son esprit s'endurcit jusqu'à l'arrogance, il fut précipité de son trône royal et dépouillé de sa gloire; il fut chassé du milieu des enfants des hommes, son cœur devint semblable à celui des bêtes, et sa demeure fut avec les ânes sauvages; on lui donna comme aux bœufs de l'herbe à manger, et son corps fut trempé de la rosée du ciel, jusqu'à ce qu'il reconnaisse que le Dieu suprême domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît » (v. 18-19). Daniel lui a montré cette grande leçon encore une fois. « Et toi, Belschatsar, son fils, tu n'as pas humilié ton cœur, quoique tu saches toutes ces choses » (v. 22). Auriez-vous osé dire cela au roi, sans craindre d'y laisser la vie? Daniel n'avait pas peur. « Tu t'es élevé contre le Seigneur des cieux; les vases de sa maison ont été apportés devant toi, et vous vous en êtes servis pour boire du vin, toi et tes grands, tes femmes et tes concubines; tu as loué les dieux d'argent, d'or, d'airain, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient point, qui n'entendent point, et qui ne savent rien, et tu n'as pas glorifié le Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes tes voies. C'est pourquoi il a envoyé cette extrémité de main qui a tracé cette écriture » (v. 23-24).