Les satrapes et les chefs ont donc organisé un complot: ils ont fait proclamer un édit ordonnant que personne, pendant un mois, n'ait le droit d'adorer un autre dieu que le roi. Quel non-sens! Et le roi Darius a approuvé... Voilà la nature des gouvernants de ce monde. « Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem; et trois fois par jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant » (v. 10). Que ferions-nous? Au minimum, nous fermerions la fenêtre. Nous dirions même: « Soyons sages et prudents, attendons que le danger soit passé. » Non, cesser de prier dans ce cas, ce n'est pas de la sagesse, ce sont des compromis dictés par la peur. Un Daniel ne changera jamais ses habitudes avec son Dieu à cause des autres ou des circonstances. Mais nous, nous adaptons; et que gagnons-nous? Nous ne pouvons pas nous garder nous-mêmes sur le bon chemin et nous ne pouvons pas sauver notre propre famille! Non, frères et sœurs, nous avons besoin de mûrir pour gagner le Dieu vivant.