L’Epître aux Galates mentionne à plusieurs reprises l’action de la croix dans notre vie. C’est là, à la croix, que le Seigneur a ôté nos péchés, qu’il a jugé le monde et qu’il a mis fin à notre vieil homme, à notre moi et à notre chair. C’est là aussi qu’il a ôté toute puissance à Satan et qu’il a mis fin à l’ancienne création tout entière. Quand la croix est si réelle pour nous, elle est aussi puissante.
Beaucoup de croyants ont seulement conscience que le Seigneur est mort pour eux, mais il faut encore réaliser que nous sommes morts avec lui. Le plus grand problème de notre vie personnelle et de la vie de l’Eglise, ce n’est pas les péchés, mais notre moi. Dieu peut tout de suite pardonner les péchés et les laver par le sang de Jésus, mais notre moi, la chair et nos dispositions naturelles ne peuvent pas être traités si facilement. Rien ne fait plus obstacle au dessein de Dieu que notre moi.
Pourquoi y a-t-il tant de problèmes de couple – autant chez les incroyants que chez les croyants ? La raison principale, c’est non seulement les péchés, mais aussi notre moi, nos habitudes, notre humeur, nos goûts, notre volonté d’avoir raison et nos opinions – tout cela mène à des querelles et des conflits, et finalement au divorce. Mais quand le Crucifié est au centre d’un couple, il est la solution à toute difficulté et à tout problème. Cette solution vaut pour tous les domaines de notre vie. Exerçons-nous donc à prendre Christ de manière si vivante, non seulement comme notre offrande pour le péché, mais aussi comme notre offrande pour les transgressions.
Du matin tôt jusqu’à tard le soir, ce Crucifié doit être peint à nos yeux de manière toute nouvelle. Alors l’Esprit peut prendre plus de place dans notre cœur et nous croissons dans la vie.