Demandez à un groupe d’enfants qu’ils vous suivent et ils le feront, mais si vous demandez la même chose à un groupe d’adultes, certains vous diront: « C’est plutôt à vous de me suivre ». Ce n’est pas facile de suivre l’Agneau. Quand le Seigneur Jésus est venu sur cette terre, combien l’ont suivi? Les principaux sacrificateurs ont-ils suivi Jésus? Et de tous ceux qui étaient cultivés et avaient une bonne position, l’ont-ils suivi? Qui a suivi Jésus, en fin de compte? Un groupe de personnes sans beaucoup d’éducation. Si Pierre avait été un scribe avec une bonne position à Jérusalem et qu’il avait été le bras droit du docteur de la loi, Gamaliel, quand le Seigneur Jésus est passé à ses côtés et lui a dit: « Pierre, suis-moi! », aurait-il tout laissé? C’était une bonne chose qu’il n’ait qu’une barque et un filet. Et ne parlons pas que de choses extérieures! Il est aussi difficile de laisser nos conceptions et nos points de vue pour le suivre. Le Seigneur nous dit de les laisser et de le suivre, mais souvent nous ne pouvons pas les abandonner.
Parfois, ce que nous voyons autour de nous ne nous plaît pas; nous voudrions exprimer notre mécontentement, mais le Seigneur nous dit de fermer notre bouche et de le suivre. Comment réagissons-nous? Mais à cet instant-là, le Seigneur s’en va. Etre ce groupe de personnes qui suivent l’Agneau partout où il va, ce n’est pas si facile. Même pour les disciples dans les premiers temps, cela n’a pas été facile. Pierre a pensé qu’il pouvait abandonner sa barque, son filet et suivre le Seigneur jusqu’à la croix, il était confiant; mais à la fin, il a renié le Seigneur et a pleuré amèrement (Mat. 26:75). Il pensait qu’il pouvait suivre le Seigneur, qu’il était fort. Il était pleinement convaincu de pouvoir le faire, il était courageux.