« Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apoc. 3:11). Que faut-il retenir dans l’Eglise à Philadelphie ? Nous ne nous attachons pas au fait d’avoir raison, mais au premier amour et à l’amour fraternel. A quoi cela sert-il d’avoir raison ? Vaut-il la peine d’avoir raison et que la paix disparaisse ? Il vaut mieux abandonner nos opinions et rechercher l’amour et la paix. Si nous gardons autre chose, il n’y aura plus de paix, et la vie de l’Eglise sera endommagée. Cela n’en vaut pas la peine !
A Philadelphie règne l’amour pour les frères et soeurs. Tous devront reconnaître que le Seigneur l’aime. Si le Seigneur peut nous dire qu’il nous aime, alors il va aussi nous accorder une porte ouverte. Les saints à Philadelphie n’ont pas dû mendier péniblement pour obtenir une porte ouverte. Mais le Seigneur lui a dit lui-même : « J’ai mis devant toi une porte ouverte » (Apoc. 3 :8). Si notre relation avec le Seigneur est de la même nature que celle de l’Eglise à Philadelphie, peu importe comment l’ennemi travaille, peu importe quelle opposition s’élève, personne ne pourra fermer une telle porte, car le Seigneur va combattre pour nous. Lui, le Lion de Juda va combattre avec ses yeux qui sont comme une flamme de feu et avec l’épée de sa bouche. Si nous aimons le Seigneur de notre premier amour, il va combattre pour nous, il va tout faire pour son Eglise.