« Mais nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ »
(Philippiens 3 : 20)
Bien que nous puissions traverser l’Atlantique ou le Pacifique, jamais nous ne pourrons passer de la terre aux cieux. Les cieux ne sont pas un espace que l’Eglise atteindra un jour. L’Eglise y est déjà. Les cieux constituent son lieu d’origine et sa demeure, mais pas sa destination. Et puisqu’il en est ainsi, il n’est pas question de nous efforcer d’atteindre les cieux. L’affirmation citée ci-dessus peut nous sembler étonnante, j’en conviens, mais elle n’en reste pas moins vraie ! Puissions-nous voir nouvellement les merveilles de notre appel céleste ! Cet appel ne nous destine pas aux cieux ; il nous avise que nous sommes de cet endroit et que nous nous y trouvons déjà ! Par conséquent, nous les chrétiens ne faisons pas route vers les cieux. Nous sommes déjà citoyens des cieux, et nous y avons établi tous nos liens.