Mardi 31 mai

Lecture: Esaïe 22; Jean 17

« Car sans moi vous ne pouvez rien faire »
(Jean 15 : 5)

La nature humaine a toujours tendance à vouloir essayer. Permettez-moi de vous raconter ce que j’ai vu dans des mines de sel de mon pays. En Chine, certains porteurs sont capables de porter 120 kg de sel tandis que d’autres transportent jusqu’à 250 kg. Il arrive que des hommes ne puissent porter que 120 kg et que la charge s’élève à 250 kg. Ceux-ci savent très bien que la charge dépasse leurs capacités, mais ils essaient tout de même. Quand j’étais tout jeune, je regardais non sans amusement dix ou vingt hommes qui à tour de rôle tentaient leur chance tout en étant plus que conscients de ne pas avoir l’aptitude pour réussir. Après de nombreux essais, chacun devait se résoudre à renoncer et à laisser la place à plus costaud que lui. A maintes reprises, ce n’est qu’au moment où nous avons perdu tout espoir en nous-mêmes que nous nous souvenons du Seigneur et le laissons porter notre fardeau, qu’il est d’ailleurs toujours prêt à porter avec succès ! Plus vite nous le laissons faire, mieux c’est, car tant que nous monopolisons la place, nous laissons bien peu d’espace à l’Esprit pour réaliser sa puissante œuvre en nous.