Dimanche 12 juin

Lecture: Esaïe 34; Actes 8

« Il y a encore un homme par qui l’on pourrait consulter l’Eternel ; mais je le hais ... c’est Michée fils de Jimla »
(1 Rois 22 : 8)

Il est terrible d’être dans les ténèbres. Mentir revient à tromper les autres tout en sachant qu’on est en train de leur raconter des histoires. Etre dans les ténèbres, c’est se tromper soi-même, se mentir à soi-même tout en l’ignorant ; c’est avoir atteint un point où notre conscience ne réagit pas, où la lumière qui est en soi s’est obscurcie parce qu’on a outrepassé sa conscience. En bref, cela signifie qu’on s’est fermé l’accès à la vérité, un état qu’on atteint dès le moment où on choisit les ténèbres. « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière. » « Aussi Dieu leur envoie-t-il une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge » (Jean 3:19-21; 2 Thess. 2:11). Ainsi, en définitive, ceux qui se trouvent dans les ténèbres en sont arrivés à croire à ce qu’ils font !

Comment s’en sortir ? Par un seul moyen : la lumière. « Celui qui agit selon la vérité vient à la lumière. » Dieu n’a pas besoin d’accomplir une œuvre supplémentaire. On me demande parfois : « Pourquoi parler si souvent de révélation ? Pourquoi ne pas mettre en avant l’œuvre de libération de Dieu ? » Je réponds ceci : Parce que l’œuvre de libération est justement la révélation. C’est grâce à une révélation que Saul a su qu’il était un blasphémateur. C’est par révélation que Job a été amené à se condamner et à se repentir. Il n’existe pas d’autre œuvre. Dieu nous amène à voir et cela suffit.