Lundi 20 juin

Lecture: Esaïe 42; Actes 16

« J’ai prié pour cet enfant, et l’Eternel m’a accordé la demande que je lui ai faite. Et aussi, moi je l’ai prêté à l’Eternel »
(1 Samuel 1 : 27-28a, Darby)

Avez-vous remarqué qu’il y avait deux phrases dans ce passage ? A mes yeux, les deux sont extrêmement précieuses. Lisez-les ensemble : « J’ai prié pour cet enfant, et l’Eternel m’a accordé... Et aussi, moi je l’ai prêté à l’Eternel ». Dans sa détresse, Anne avait imploré l’Eternel pour qu’il lui donne un fils, et il le lui avait accordé. Quelle réponse à une prière surpasse celle-ci ? Ses requêtes avaient toutes tourné autour de cet enfant. Et maintenant qu’elle avait reçu ce qu’elle avait si instamment demandé, elle le rendait au Donateur. Et tandis qu’elle consacrait Samuel à l’Eternel, il nous est dit qu’ « ils se prosternèrent là devant l’Eternel » ; ils adorèrent donc l’Eternel.

Quand mon jour arrivera comme il est survenu pour Anne, de consacrer à Dieu mon Samuel, celui dans lequel j’avais placé tous mes espoirs, je saurai alors ce que signifie vraiment adorer l’Eternel. Car l’adoration intervient au moment où on expérimente la croix, là où Dieu est tout et en tous. Quand nos mains se vident de tout ce à quoi nous accordions tant de valeur, que nous nous décentrons de nous-mêmes pour nous fixer sur Dieu seul, nous l’adorons.