Si je veux apprécier la valeur du sang de Christ, je dois accepter la valeur que Dieu lui accorde, car le sang n’est pas avant tout pour moi, mais pour Dieu. Rien n’illustre mieux ce fait que le compte-rendu du Jour des expiations de Lévitique 16. Nous y lisons comment le sang était amené dans le lieu saint et comment on faisait l’aspersion du sang sept fois devant l’Eternel. Bien entendu, le sacrifice était offert aux yeux de tous, dans la cour extérieure du tabernacle ; tout le peuple pouvait y assister. Mais aucun homme n’avait le droit de pénétrer à l’intérieur du sanctuaire, hormis le souverain sacrificateur. Lui seul faisait l’aspersion du sang expiatoire devant Dieu, et ce rituel s’effectuait à l’abri des regards de ceux qui en étaient les bénéficiaires. Soyons au clair sur ce sujet. Le précieux sang de Christ est en premier lieu pour Dieu, non pour les hommes ; c’est Dieu qui doit le voir. Un Dieu saint et juste l’a accepté et se dit satisfait ; l’appréciation que nous avons du sang de Christ découle de ce fait profond.