« Lorsque l'homme s'avança vers l'orient, il avait dans la main un cordeau, et il mesura mille coudées ; il me fit traverser l'eau, et j'avais de l'eau jusqu'aux chevilles. Il mesura encore mille coudées, et me fit traverser l'eau, et j'avais de l'eau jusqu'aux genoux. Il mesura encore mille coudées, et me fit traverser, et j'avais de l'eau jusqu'aux reins » (v. 3-4). Les chevilles, les genoux et les reins sont reliés à notre déplacement, à notre mouvement. Les chevilles ne permettent que des mouvements limités, les genoux autorisent plus de mouvement, et les reins encore plus. Par le fleuve d'eau de la vie, le Seigneur veut réguler et diriger notre vie. La question pour nous aujourd'hui n'est pas de savoir si nous avons le fleuve d'eau de la vie ou non, mais de savoir quelle en est la profondeur. Si l'eau ne monte qu'à nos chevilles, nous pouvons nous déplacer comme nous le voulons. Si l'eau monte jusqu'à nos genoux, il devient plus difficile de bouger. Si elle monte jusqu'à nos reins, il commence à devenir difficile même de traverser le fleuve.
Si nous sommes encore tellement libres de nous déplacer comme nous le voulons et d'aller où nous en avons envie, c’est que nous n'avons pas de sentiment de résistance dans notre cœur, nous n'entendons pas l'Esprit nous dire non. Même si l'Esprit est en nous, nous sommes encore libres de faire ce que nous voulons. Le fleuve est là, mais sa profondeur est encore faible, et nous sommes très libres de faire ce que nous voulons. Par contre, si le niveau du fleuve en nous a augmenté, parce que le Seigneur continue à mesurer, alors nous commençons à être beaucoup plus restreints et limités par le Seigneur. Si nous buvons de ce fleuve et que nous nous en réjouissons, le niveau va monter.