Mardi 09 septembre

Lecture: 1 Thessaloniciens 4

L'histoire du peuple d'Israël dans l'Ancien Testament nous montre qu'ils sont bel et bien entrés dans le bon pays, mais qu'ils n'ont pu conserver leur héritage, parce qu'ils étaient si charnels. Ils ont tourné leur cœur vers le monde, se sont mêlés aux nations et ont même servi les idoles. Salomon n'avait-il pas bâti le temple ? Et c'est pourtant ce même roi qui a été la cause de la destruction du temple, parce qu'il n'a pas observé la Parole de Dieu. Trois choses étaient interdites à un roi d'Israël : « Lorsque tu seras entré dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne, lorsque tu le posséderas, que tu y auras établi ta demeure, et que tu diras : Je veux mettre un roi sur moi, comme toutes les nations qui m'entourent, tu mettras sur toi le roi que choisira l'Eternel, ton Dieu, tu prendras un roi du milieu de tes frères, tu ne pourras pas te donner un étranger, qui ne soit pas ton frère. Mais qu'il n'ait pas un grand nombre de chevaux, qu'il ne ramène pas le peuple en Egypte pour avoir beaucoup de chevaux ; car l'Eternel vous a dit : Vous ne retournerez plus par ce chemin-là. Qu'il n'ait pas un grand nombre de femmes, afin que son cœur ne se détourne point ; et qu'il ne fasse pas de grands amas d'argent et d'or » (Deut. 17 :14-17). Mais le roi Salomon avait beaucoup de femmes, de chevaux et d'attelages, et il possédait plus d'or et d'argent que tous les autres rois d'Israël après lui.

Les choses charnelles et immorales, le pouvoir et la richesse corrompent les hommes. A cause de la chair du péché, la malédiction et le jugement sont tombés sur Israël, et la nation s'est divisée en deux royaumes. Le royaume du nord perdit sa part d'héritage dans le bon pays et fut détruit peu de temps après ; le peuple fut conduit en captivité. Finalement, Juda et Benjamin aussi furent déportés à Babylone et le temple fut détruit. A cette époque-là, le peuple d'Israël avait complètement perdu son héritage et Dieu n'avait plus de nation sur la terre. Son peuple se trouvait en captivité et dans la dispersion. De la même façon, un chrétien qui vit aujourd'hui selon la chair ne pourra pas prendre part à l'héritage du Père dans ce siècle ni dans le millénium à venir, bien qu'il reste un enfant de Dieu, qui ne peut pas perdre son salut éternel.