Lisons Matthieu 2:22-23: "Mais, ayant appris qu’Archélaüs régnait sur la Judée à la place d’Hérode, son père, il craignit de s’y rendre; et, divinement averti en songe, il se retira dans le territoire de la Galilée, et vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplisse ce qui avait été annoncé par les prophètes: Il sera appelé Nazaréen."
Il sera appelé Nazaréen. Jésus, le Nazaréen – ce nom était connu à l’époque. Mais l’appellation "Nazaréen" n’était pas honorable en ce temps-là. Donc Jésus n’avait pas bonne réputation. Comment le savons-nous? Nathanaël dit à Philippe: "Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon?" (Jean 1:46). Quiconque venait de Nazareth avait mauvaise réputation. Dans nos relations humaines, nous attachons de l’importance à une bonne renommée, personne n’aime être méprisé. Pourtant ce Dieu merveilleux, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le Messie promis, a accepté d’être un Nazaréen. Si j’étais Dieu et que j’aie le choix de la ville dans laquelle je souhaiterais grandir, je ne choisirais certainement pas Nazareth. J’opterais plutôt pour Jérusalem. Si déjà je ne peux pas être né à Jérusalem, alors je voudrais au moins y passer mon enfance. Cependant Dieu a planifié les choses autrement. Un ange a ordonné à Joseph en songe d’aller en Galilée. Jésus n’avait absolument aucun choix, pas plus que Marie ou Joseph. La famille a poursuivi sa route vers le nord et s’est installée à Nazareth. C’est là que Jésus a grandi, comme un inconnu; il ne s’est attiré aucune gloire et il n’était pas célèbre dans sa ville d’origine. Examinez donc dans les Ecritures s’il existe un prophète qui vienne de Nazareth.
Je connais beaucoup de frères qui sont venus dans l’Eglise et qui voulaient y occuper une position. Ils veulent être estimés et reconnus. S’ils n’obtiennent pas cette reconnaissance, si on ne les choisit pas comme anciens ou si leur opinion n’est pas acceptée, ils sont vexés et songent déjà à quitter l’Eglise. Nous sommes tellement pour notre moi et n’acceptons pas d’être méprisés. Tout le contraire de ce Christ merveilleux, à qui revient vraiment l’honneur suprême.