Sans la croix, l’Esprit n’a aucune place pour s’exprimer. C’est seulement après avoir appris à appliquer la croix par la foi que nous porterons le fruit de l’Esprit.
Le sens premier du mot grec pour bonté implique une bonté accompagnée de dignité, une bonté pleine d’intégrité. La bonté du Seigneur est authentique et sincère ; elle vient d’un cœur pur.
La bienveillance n’est pas seulement de la bonne volonté ; elle doit aller de pair avec la droiture. La foi, la douceur et la maîtrise de soi sont elles aussi des vertus que nous ne pourrons acquérir dans la vie de l’Eglise que par l’expérience de la croix. A travers la maîtrise de soi, nous apprenons à dominer sur notre chair, comme l’écrit Paul dans la première Epître aux Corinthiens : « Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même désapprouvé après avoir prêché aux autres » (1 Cor. 9 :25-27).