Mercredi 29 mai

Lecture: Psaume 57; Marc 2

Tout au début déjà, Paul avait compris l’essentiel. Sinon, comment aurait-il pu déclarer aussi clairement, au sujet du baptême, que nous avons été baptisés dans la mort de Christ (Rom. 6 :3 ; Gal. 3 :27) ? Pourquoi était-il capable de nous enseigner cette vérité d’une manière si claire ? Parce qu’il avait reçu cette révélation dès le début de son ministère. C’est pour cela qu’il pouvait aussi dire : « J’ai été crucifié avec Christ » (Gal. 2 :20). Une telle déclaration implique une vision claire.

Notre être naturel, notre bonne nature, nos idées, nos préférences et nos émotions nous causent tant de difficultés. Quand il était sur terre, le Seigneur avait enduré bien des souffrances de la part de ses disciples à cause de ces difficultés. Jean et Jacques, par exemple, étaient d’un naturel très fort. Lorsque les Samaritains ne voulurent pas recevoir le Seigneur, Jean et Jacques voulurent faire descendre le feu du ciel sur eux. Pierre manquait parfois de patience. Thomas, dans son être naturel, était un homme plein de doute. Philippe ne comprenait pas très vite. Le Seigneur lui a dit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres » (Jean 14 :9-10). Après avoir vécu si longtemps avec lui, Philippe ne croyait toujours pas que le Seigneur était dans le Père et que le Père était en lui. Ce n’est pas que lui ou les autres disciples étaient des hommes mauvais, c’était simplement leur nature. Personne n’a fondé une dénomination ou un groupe avec une mauvaise intention. Mais c’est précisément cet être bon et naturel qui est exploité par Satan contre le plan et le dessein de Dieu. Nous sommes plus déchus que nous le pensons. Pardonner un quelconque péché ne pose certainement aucun problème à Dieu, mais changer notre être n’est malheureusement pas si facile.