Lundi 29 juillet

Lecture: Psaume 118; Actes 2

« Car il a parlé quelque part (c’est-à-dire dans Genèse 1) ainsi du septième jour : Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour. Et ici encore : Ils n’entreront pas dans mon repos ! Or, puisqu’il est encore réservé à quelques-uns d’y entrer, et que ceux à qui d’abord la promesse a été faite n’y sont pas entrés à cause de leur désobéissance, Dieu fixe de nouveau un jour – aujourd’hui – en disant dans David bien longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. Car, si Josué leur avait donné le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour » (Héb. 4:4-8). La désobéissance signifie l’incrédulité, et la conséquence en est que nous errons dans le désert au lieu d’entrer dans le bon pays, comme jadis les Israélites. Au lieu de vivre en Christ, nous marchons en nous-mêmes. Paul s’est servi de l’entrée des Israélites dans le bon pays comme une image de l’entrée dans le vrai repos, en Christ.

C’est un avertissement pour ceux qui s’estiment plus intelligents que Dieu et qui ne veulent pas entrer dans son repos. Dieu était en colère contre de tels hommes, et il a juré qu’ils n’entreraient pas dans son repos (Ps. 95:11 ; Nomb. 14:22-23, 30).

Un repos pour le peuple de Dieu

« Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu » (Héb. 4:9). Ce même repos de sabbat existe encore aujourd’hui. Cela ne veut évidemment pas dire que nous devions faire du samedi le sabbat, ni suivre les lois judaïques du sabbat, mais « celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes. Empressons-nous donc d’entrer dans ce repos… » (Héb. 4:10-11). C’est très sain pour nous.