Samedi 07 mars

Lecture: Ezéchiel 15; Luc 8

Dans cette lettre à l’Eglise à Ephèse, nous voyons que cette Eglise avait beaucoup de qualités : son travail, sa persévérance, le fait qu’elle ne supportait pas les méchants et mettait les faux apôtres à l’épreuve, qu’elle ne s’était pas lassée et avait souffert à cause du nom du Seigneur. Dans toutes ces choses, elle avait la meilleure note. Mais comme nous le savons tous, dans toute formation, on ne peut pas se contenter de bien réussir dans les matières qui n’ont qu’un faible coefficient. Dans beaucoup de « matières », le Seigneur donne une excellente note à l’Eglise à Ephèse ; mais elle a échoué dans la « matière principale » : « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour » (Apoc. 2 :4). Cela correspond à ce que Paul a écrit dans 1 Corinthiens 13 : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert à rien » (1 Cor. 13 :1-3). A quoi servent nos paroles et même nos prophéties, sans l’amour ? Les prophéties nous semblent avoir plus de valeur que les langues ; mais Paul dit que même si nous avons toute la connaissance, toute la foi au point que nous pouvons transporter des montagnes, sans l’amour, nous ne sommes rien. Si nous n’avons pas l’amour, le Seigneur nous donne une mauvaise note.

Si quelqu’un peut transporter des montagnes et que pourtant il ne peut pas aimer, la note que lui donnera le Seigneur sera la plus mauvaise. Ces trois premiers versets dans 1 Corinthiens 13 reflètent exactement ce que le Seigneur a dit à l’Eglise à Ephèse : elle avait beaucoup de qualités, mais il lui a reproché d’avoir abandonné le premier amour. Le Seigneur n’a pas dit perdu, mais abandonné. Si je perds mes clés par accident, ce n’est pas la même chose que si je les jette à la poubelle parce que je ne veux pas rentrer chez moi. Frères et sœurs, si nous n’aimons plus autant le Seigneur qu’avant, nous le remarquerons. C’est notre propre responsabilité, et personne ne pourra dire : « C’est à cause de tel autre frère. » Non, l’amour est entre nous et le Seigneur.